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Dans ces circonstances particulières , restons pleinement acteurs de nos vies

Face au confinement imposé par cette épidémie, subitement nous avons été confronté à un changement de rythme dans nos vies.

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Nous avons été contraints de passer d’une vie pleine et débordante, d’un agenda rempli sans aucun moment de temps libre, du « dépêche-toi frénétique » à une période que certains nommeront de vide, de solitude, de face à soi-même, vécue de façon plus ou moins douloureuse en fonction de nos capacités à y faire face.

La décélération a été rapide, brutale, non préparée et non choisie, ce qui pour certains a engendré toutes sortes d’émotions déplaisantes, notamment des émotions de peur, de tristesse, de malaise face au vécu de solitude. L’isolement ne doit pas se confondre à la solitude qui est plutôt un sentiment ressenti parfois même par des gens très entourés. L’isolement peut être choisi, comme pour le cas des ermites et de certains religieux qui, pour certains, en ont fait des temps riches et épanouissants.

Les émotions sont à nos âmes ce que la douleur est à notre corps : elles sont là pour nous avertir que certains de nos besoins ne sont pas respectés ou sont malmenés et vont tendre à nous mobiliser pour retrouver notre équilibre émotionnel. Il est normal que ce confinement et les annonces répétées de l’impact morbide de ce virus sur le monde nous fassent peur et nous attristent. Nous avons à faire le deuil de notre toute puissance, de notre sentiment d’invulnérabilité et de tranquillité toute relative dans un monde qui nous paraissait tant sécure. L’émergence de toutes ces émotions ne doit pas nous submerger ni nous sidérer pour nous plonger dans une dépression secondaire.

Oui, nous pouvons avoir peur, être triste face à tout cela, avoir été ébranlé dans nos besoins fondamentaux et légitimes de sécurité, d’attachement aux autres, d’estime de soi et de réalisation personnelle. L’important est de ne pas être paralysé par cela mais d’en prendre conscience, de l’accepter et d’apprendre à y faire face.

En tant qu’enfant de Dieu nous pouvons avoir l’assurance d’être secouru dans nos besoins (Hébreux 4.16) et nous pouvons les lui faire connaître (Philippiens 4.6) en abandonnant toutes nos inquiétudes . C’est cela qui pourra nous permettre de garder une bonne santé émotionnelle.

Être acteur c’est faire le choix de ne pas nous laisser enfermer dans nos ruminations en allant chercher dans la Parole Vivante les Promesses de réconfort et de pratiquer auprès de notre entourage le témoignage de nos vies transformées. Il est temps pour nous d’aller puiser dans les sources abondantes de Dieu pour y trouver les forces et le courage nécessaires pour resplendir de Sa Gloire.

Sophie GUILLAUME, Psychiatre 

La Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes a pour mission de représenter, de défendre, les familles issues de la réforme ainsi que toutes celles qui se retrouvent dans ses valeurs. Localement, ce sont un peu plus de 160 175 AFP qui développent des actions de solidarité familiale, qui gèrent des établissements scolaires, des centres de loisirs, animent des ateliers à la parentalité, prennent soin de leur prochain.

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