Adopté par le Conseil supérieur de l’éducation, le projet de programme sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est favorablement accueilli tant par les Associations familiales protestantes que par les Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France.
Est-ce le rôle de l’école d’éduquer à la vie affective, relationnelle et à la sexualité ? Oui, a estimé le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) avec 60 voix pour, aucune contre, 7 abstentions et 6 refus de vote, le 30 janvier. Depuis la première saisine auprès du Conseil supérieur des programmes, le 23 juin 2023, le débat a fait couler beaucoup d’encre, suscité des heures de discussion après être passé entre les mains de six ministres de l’Éducation nationale, de Pap Ndiaye à Élisabeth Borne. Dans quelques jours, le programme « Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité » (Evars) sera publié au Bulletin officiel de l’éducation nationale. […]
Ainsi, les élèves de maternelle et d’école élémentaire apprendront à se connaître et à connaître leur corps, ce qu’est la notion de consentement, ainsi qu’à reconnaître des situations dangereuses. Au collège, le programme prévoit d’aborder les dangers d’Internet et de la pornographie, le consentement et l’importance du dialogue avec les adultes. Au lycée, il sera question de développer l’esprit critique, lutter contre les préjugés et les stéréotypes, le harcèlement et les violences sexuelles.
Pour les Associations familiales protestantes (AFP), « c’est une grande avancée, souligne Hélène Vandeventer, administratrice des AFP qui suit le dossier. Le but de ce programme est d’assurer des lieux d’information, d’écoute et de prévention pour les élèves. Je ne suis pas inquiète du contenu, nous sommes satisfaits que la partie sexualité ait été enlevée du premier degré pour se concentrer sur l’éducation relationnelle et affective ».